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Henriette Vacaresse
Hugo et Nathan
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Mon mari chassait avec un chien de chasse. Il ramenait des lapins.
Je cultivais le jardin : des salades, des pommes de terre...
Je vois encore mon frère qui habite à coté de Nauviale.
J'allais à l'école à pied.
J'ai vu l’évolution du barbelé au fil électrique.
J'avais des vignes et on faisait du vin rouge. Et on le vendait dans des barriques alors que maintenant, on le vend en bouteilles.
Pendant les fêtes de village et les bals, il y avait des groupes de musique
Lorsqu'il neigeait, on ne pouvait pas regarder la télévision.
J'allais voir mes parents les dimanches, on faisait des repas de famille, on mangeait la dinde à Noël.
Je parle l'occitan et le français.
Il n'y avait pas de cantine à l'école.
On utilisait un tracteur. On avait vingt cochons que l'on vendait à la foire, sauf un. Et on faisait de la charcuterie avec un des cochons.
On fabriquait nous même le pain, et il n'y avait pas de docteur dans le village. On devait aller à Villecomtal. C’était le docteur qui venait à la maison, il prescrivait des médicaments que l'on allait chercher à la pharmacie.
Comme voyage, je suis allée à Lourdes.
Conclusion de Hugo et de Nathan :
C’était un beau projet que l'on nous a proposé, on l'a réalisé avec beaucoup de plaisir. Au début, cela était un peu difficile, mais au bout des séances, cela s'est amélioré. On a pu découvrir de nombreuses choses sur leur vie et leurs conditions de vies, et eux sur les nôtres. Toutes ces séances ont été un vrai moment de partage.
La séance se déroulant au collège a été la meilleure, la plus complète et où le lien a été le plus fort entre les élèves et les personnes âgées. On a pu se mettre dans le rôle du professeur et eux des élèves.
Aujourd'hui, c'est notre dernière séance, la dernière fois que l'on vit ce moment de découverte et d'échanges. Mais on en garde plein de souvenirs de bonheur.
Je m'appelle Mme Henriette Vacaresse, je suis née le 20 juillet 1922 à Mouret. J'ai quatre frères, trois plus jeunes : Gabriel, Lucien et Edouard et l’aîné s'appelait Albert.
Il n'y avait pas de cantine à l'école, alors on prenait la marmite sur le dos, à pied, le matin pour le midi. On allait à l'école à La Capelle de Mouret jusqu'à douze ans. On écrivait avec la plume et des crayons à papier. On passait un certificat d'étude, à la fin de notre scolarité.
J'ai été pendant dix ans au sacrée cœur garçon à Rodez pour ma profession : je m'occupais du pensionnat. Le matin, je mettais la table et je préparais le petit déjeuner, le midi, il y avait deux services et l'après-midi, je faisais la vaisselle.
Pendant la suite, j'ai été agricultrice, j'avais des moutons et je les rentrais chaque soir. C'était des agneaux de boucherie qui restaient à l'intérieur et on les vendait au marché à Rignac.