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Marie-Louise DIrat
Célia
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J’ai vécu un merveilleux mariage avec André Dirat qui a débuté en septembre 1948, lors de l’après guerre (les tickets d’alimentations existaient encore). Nous nous sommes rencontrés huit ans avant, lors de la Seconde Guerre mondiale : alors que nous essayons tout deux de fuir la guerre en prenant un train, le hasard a fait notre rencontre ; le train n’est jamais arrivé, nous somme repartis ensemble sans jamais se quitter.
J’ai eu trois enfants avec mon mari, qui m’ont eux-mêmes donné cinq petits enfants. J’ai pu leur transmettre mon goût pour la musique ; j’aime, par exemple, Edith Piaf, j’ai notamment eu l’occasion de la voir en concert : à Ivry, prés d’un cinéma et de sa mairie, j’ai assisté à un de ses concerts, c’était inoubliable, elle portait une simple robe marron très élégante. Je l’ai donc entendu chanter la vie en rose, cela m’a beaucoup plu. J’y étais accompagnée de ma nièce, du même âge que moi, qui était marchande de glaces à Ivry.
La rencontre entre les deux générations est l’un des nombreux points positifs de ce projet. En effet, cela a permis de faire ressurgir des souvenirs et surtout de les faire partager ; il y a donc un échange très instructif. On a partagé nos souvenirs, et en contre partie, ils nous on fait découvrir leur goût pour la nouvelle technologie, autrement dit ici, les ordinateurs.
Nous avons également eu l’occasion de venir dans leur collège, les élèves ont pris la place des professeurs et nous ont fait cour, ça nous a rappelé quand nous-mêmes allions à l’école ; or, tout ce modernisme n’existait pas, voilà pourquoi les matériaux présents nous ont surpris (vidéoprojecteur, ordinateur, feutre au tableau) car nous écrivions à la craie sur un tableau noir.
L’apprentissage de l’utilisation d’un ordinateur était très bien.
Je m’appelle Marie-Louise Dirat. Mon nom de jeune fille est Gonzales, je suis devenue la cadette d’une fratrie de huit enfants le 20 Août 1928 à Alfortville dans le Val de marne. Cela me fait donc vingt ans d’écart avec mon aîné.