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Marie-Thérèse ANDRIEU
Margaux


Quand j’étais au collège, je faisais des langues étrangères, histoire, géographie, français, des mathématiques, dessins, la gym, leçons de vie (politesse), leçon de morale. Par contre, elle n’a plus de leçons de morale ni de vie, mais elle a des cours de S.V.T., physique-chimie, musique, technologie … que je n’avais pas. J’ai quelques souvenirs de mes anciens professeurs mais des souvenirs très vagues. J’avais d’excellents rapports avec mes parents, j’étais la petite dernière de la famille, nous étions huit frères et sœurs. Margaux aime beaucoup son frère et a une relation fusionnelle avec lui, Lucas. Elle a gardé de très bons souvenirs de ses institutrices du primaire.

De mon temps, nous n’avions pas tellement de confort, on avait seulement le nécessaire. Cela nous suffisait pour être heureux. Je ne possédais pas de chambre seule mais je la partageais avec mes frères et sœurs. Selon moi, l’amour de ma famille représentait le confort. Je n’avais pas eu d’équipements technologiques comme peuvent avoir les jeunes comme les téléphones, les ordinateurs … Cependant, j’ai connu la télévision à l’âge de cinquante ans. J’ai connu l’électricité quand j’avais huit ans environ, et, dans mon village, nous étions seulement quatre familles à la posséder.
D’un point de vue matériel, je préfère l’époque de nos jours car nous pouvons accéder à tous en fonction de nos demandes. Je trouve fabuleux, le pouvoir de l’homme dans la société d’aujourd’hui, l’homme a transformé le monde et il continue de nos jours. D’un point de vue des mentalités, je suis partagée dans le monde d’autrefois et d’aujourd’hui. Maintenant, on trouve des mentalités ouvertes mais aussi des mentalités déplorables à cause de l’ouverture d’esprit dans l’extrême. Autrefois, on n’avait pas tous les déséquilibrés d’aujourd’hui qui violent ou tuent des personnes.
J’ai fait la rencontre de Dr Delom qui a marqué ma vie et l’a influencée, c’était un grand homme d’honneur selon moi, à Figeac. C’était un homme droit, qui était proche de ses patients avec un grand cœur.
Henriette Issac est une amie depuis le primaire. Je l’ai beaucoup fréquenté et on peut dire que c’est une amie d’enfance. C’est une femme en or et elle avait un an de moins que moi. Je pense qu’elle est devenue institutrice mais depuis peu je n’ai plus beaucoup de ses nouvelles. Cependant, je prie beaucoup pour elle.
J’ai de vagues souvenirs de guerre. Je sais que mon frère ainé a été prisonnier en Prusse Orientale en 1939. Nous avons cru pendant quelques temps que mon frère y était décédé car nous n’avions plus eu de ses nouvelles. Un camarade de guerre nous a raconté qu’il s’était fait assassiné sur le front. Puis suite à cette annonce, nous étions allés voir une voyante qui nous a affirmé qu’il était prisonnier en Allemagne, et c’était bien le cas. Quand il est rentré nous avons su qu’il était bien en Allemagne dans une ferme.
D’après moi, les moments les plus heureux c’est ce dont est constituée ma vie, le jour de ma pris avis.  J’ai effectué un travail dans lequel je m’épanouissais. Je me sentais bien quand je rendais service aux personnes, lorsque je passais des moments avec ma famille et quand j’étais en communauté. Cependant, les rencontres, que ce soit en famille ou entre amis,  sont des moments heureux de ma vie.

Cette expérience m’a été bénéfique, j’ai été très contente d’y participer. Cela m’a permis une ouverture sur les nouvelles technologies d’aujourd’hui. Je remercie de tout cœur Margaux pour sa gentillesse et son attention à m’expliquer et à manipuler la petite souris. J’ai aimé la rencontre que ce soit avec les jeunes ou les animatrices. Toutes les deux semaines, on retrouvait une superbe ambiance entre chaque groupe.
Quant à Margaux, elle a beaucoup aimé cette expérience et notre rencontre qui lui fit beaucoup plaisir. Cette expérience a permis de se découvrir l’une l’autre et installer une relation de confiance.

ANDRIEU MARIE-THERESE est née le 13 juin 1927, 85 ans à Nauviale. J’étais infirmière libérale dans un premier temps puis, je suis partie en clinique à Figeac (pendant 12 ans), ensuite à la clinique Saint-Cone en orthopédie à Millau (pendant 38 ans). Cette dernière expérience était mon plus beau souvenir de ma carrière professionnelle car il y avait une bonne entente avec le personnel, en équipe avec laquelle je me trouvais et les docteurs.
Je suis une religieuse, sœur de Saint-Joseph depuis l’âge de 15 ans. J’aime beaucoup la nature, la campagne, les fleurs (surtout les orchidées). Quand j’étais au couvant, je jouais beaucoup de l’harmonium, au début. J’aime également la musique, le cinéma, les promenades, contempler l’environnement.
J’ai d’autant plus effectué ces passe-temps durant ma retraite. Margaux me dit pour elle, passer du bon temps, c’est être en compagnie de ses amis et de sa famille. J’aimais prier depuis ma tendre jeunesse et j’ai senti en moi que je voulais devenir religieuse pour toujours. Elle aime l’équitation et le karting. Elle aime beaucoup faire la fête. Ma tante l’était aussi et j’ai toujours dit que je serai comme elle. J’ai voyagé en Espagne à Rosas et ses alentours pendant huit jours avec quatre religieuses. Je suis allée souvent en montagne aux Alpes. L’année dernière, je me suis rendue à Notre-Dame de la Sallette et à Paris. J’ai fait un pèlerinage à Jérusalem. Quant à elle, elle a beaucoup voyagé dans les pays de l’Est car son père y travaille mais aussi à l’Ile Maurice, me raconte-t-elle.

 

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