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Denise REY

 

Je suis née à Valady, le 17 Avril 1929 dans la maison familiale. Ma famille habitait le village. J’ai deux sœurs : Thérèse et Rosette. Mon père était un grand vigneron à l’époque, il faisait tout à la main. Ma mère restait à la maison et faisait toutes les tâches ménagères, s’occupait de la volaille. Je me suis mariée en 1949 pour aller dans un village à côté : La Massebeuve.

J’ai aimé beaucoup la décoration, les fleurs, la cuisine. J’ai fait partie d’une chorale, et j’ai fait du théâtre.

 

J’étais à l’école de Valady (où il y avait uniquement des filles), jusqu’au certificat d’étude ensuite mon père voulait que je continue. Je suis allée à Clairvaux où j’étais pensionnaire. J’y suis restée deux ans. Je ne voyais mes parents que pour Noël. Les punitions étaient sévères. On faisait des lignes et j’avais plusieurs professeurs et j’adorais le calcul mental mais je n’aimais pas la géographie. J’ai de très mauvais souvenirs de mon entrée en sixième car les religieuses qui nous enseignaient, voulaient que l’on devienne également religieuse. Il y avait les écoles pour les filles et les écoles pour les garçons. Je me suis tellement ennuyée que mes parents m’ont reprise.

Ensuite, lorsque j’avais treize ans, j’ai été à la petite ferme de mes parents, pour les aider. La vie était rude, car nous n’avions aucunes distractions ou de loisirs sauf les repas en famille, le dimanche. Je dinais avec mes parents, mes tantes, oncles et cousins… Tout se passait bien dans la famille. On s’entendait très bien. Nous n’étions pas malheureux, on s’aidait entre nous.

Ensuite vint la coupe de la joie, on faisait des soirées entre jeunes. On a commencé à évoluer. On allait dans les autres villages et on sortait plus. Il n’y avait pas de moyens de locomotion, on se déplaçait à vélo. C’était une autre vie, une autre ouverture pour tous les jeunes.

Aujourd’hui, ce n’est pas pareil. Les matières sont différentes. Il y a de nouvelles matières : la technologie, SVT, l’espagnol … Avant, l’école était plus stricte, pas de contact avec le professeur, ces derniers étaient rigides, il n’y avait pas de dialogue et l’on avait peur d’eux et de la réaction de nos parents. Cela ne nous aidait pas à nous épanouir. C’était rude. Il n’y avait pas de bibliothèques, de revues… On ne pouvait pas se détendre et se documenter.

 

Cette rencontre nous a enrichies et nous a permis de connaître et de partager avec les personnes âgées. Nous avons vécu de bons moments avec elle. Nous avons pu découvrir leur vie auparavant et donc voir toutes les différences qu’il pouvait y avoir avec aujourd’hui. La vie d’avant n’est pas comparable à celle de maintenant.

 

Pour moi, ce stage à la Cyber-base m’a beaucoup apportée ; l’initiation à l’ordinateur et savoir tout ce qu’il peut apporter à la vie. J’aimerais pouvoir plus en pratiquer. Le contact avec les jeunes m’a été bénéfique. J’ai beaucoup apprécié leur simplicité, leur sourire et leur disponibilité.
 

Célia

Pauline

 

 

 

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